monique duran fournier

« Ceux qui jugent artificielle ma démarche vers la calligraphie et la peinture chinoises ne s’étonnent pas en revanche, que des Asiatiques viennent en Europe suivre des cours dans nos écoles d’art, qu’ils deviennent, par leurs recherches et leurs travaux, de grands créateurs et participent à l’aventure qu’est l’art contemporain. Je pense à Maitre Zao Wou-Ki en peinture, à Maitre Yoyoma en musique ou à Maitre François Cheng en littérature, entré récemment à l’Académie Française.
Pourquoi une française ne pourrait-elle parcourir le chemin inverse, s’initier à la peinture chinoise, à son éthique poétique et philosophique, pour en tirer la substantifique moelle et, nourrie de cette longue tradition, créer à son tour une œuvre originale et contemporaine ? »

Citation de Fabienne VERDIER dans « Passagère du silence »


Je n’ai pas la prétention de me comparer à Madame Fabienne VERDIER dont j’admire l’œuvre. Je me suis juste reconnue dans ses mots car pendant longtemps, je ne me suis pas sentie légitime dans mon choix de thèmes asiatiques. Souvent les visiteurs de mes expositions s’étonnent de voir une européenne, une provençale avoir fait ces tableaux. Pas de Sainte Victoire pour moi ! Certains l’ont déjà peinte avec génie !
Monique DURAN FOURNIER